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Strips Journal
antispecisme
30 décembre 2010

L’OABA claque la porte du CIV - Charlie Hebdo le site - 28 décembre 2010

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L’OABA, l’Œuvre d’assistance aux bêtes d’abattoirs, le CNPA, Conseil national de la protection animale, la Fondation LFDA, Ligue française des droits de l’animal, la CNSPA, Confédération nationale des SPA de France, la SPA, Société protectrice des animaux, et, depuis un an, la PMAF, Protection mondiale des animaux de ferme, six associations de protection animale, auxquelles s’ajoute le bureau de la protection animale de la DGAL, Direction générale de l’alimentation (ministère de l’Agriculture), composent le comité d’éthique du Centre d’information des viandes. Ou, du moins, composaient, puisque l’OABA, le CNPA et la Fondation LFDA l’ont quitté les 7 et 8 décembre. La CNSPA les a rejoints le 17 décembre. Quant à la SPA, elle ne venait plus aux réunions depuis quelque temps. Le (très bon !) point de vue de Frédéric Freund, directeur de l’OABA.

Depuis quand l’OABA figurait-elle au comité d’éthique du CIV ?
Depuis sa création, à la fin des années 80.

Quel était son rôle, et qu’y faisiez-vous ?
Le comité d’éthique était un lieu d’échange entre les associations de protection animale et les professionnels sur les conditions d’élevage, de transport et d’abattage des animaux. Il permettait de faire avancer les questions sur ces sujets en faisant comprendre aux professionnels que le bien-être animal ne devait pas être seulement vécu comme une contrainte. De ces échanges constructifs sont nés des documents d’information sur les règles de protection des animaux et sur les obligations des professionnels sur les marchés, lors du transport et même, récemment dans les abattoirs. Sur cette question toujours taboue, un dépliant a été diffusé, à la demande de l’OABA, au Salon de l’agriculture, ces deux dernières années.

Pourquoi l’avez-vous quitté ?
Nous sommes partis car il n’y avait plus de dialogue possible. Nous étions écoutés poliment, mais pas entendus. Une chose est certaine: avec le départ de plus de la moitié des associations de protection animale, le comité n’aura plus la même légitimité. D’autres départs sont à prévoir.

Sur quels points portaient vos désaccords ?
Sur les animaux abandonnés dans les élevages et qui sont confiés à l’OABA, ainsi qu’à d’autres associations, à leur charge financière exclusive. Nous avions alerté à plusieurs reprises la profession sur cette problématique. Malgré des promesses, aucune concertation ou réunion n’a pu voir le jour. À croire que la profession se moque de l’effet désastreux de ces affaires de maltraitance sur son image ! Dernièrement, le CIV nous a précisé que les professionnels s’opposaient à l’étiquetage du mode d’abattage des animaux [à propos de l’abattage rituel, halal et casher]. Belle transparence… Enfin, la récente campagne « Soyons « Fermes »! », financée en grande partie par le ministère de la Bouffe (pardon, de l’Agriculture et de l’Alimentation), où le CIV apparaît clairement, non plus comme une instance d’information, mais comme une machine médiatique destinée à promouvoir la viande.

En quoi cette campagne a-t-elle pesé dans votre décision ?
Aucune association de protection animale membre du comité d’éthique n’a été consultée sur ces messages. Une dizaine ont déjà été diffusés. Autant sont en cours de réalisation. Certains messages sont trompeurs pour le consommateur et bien éloignés de la réalité. Les associations risquaient ainsi de devenir une « caution morale » pour le CIV. Ce n’était pas acceptable, et la façon de faire du CIV pas très… éthique.

Votre départ aura-t-il des implications sur vos visites des abattoirs? L’OABA sera-t-elle moins libre ?
Il n’y aura pas de conséquences sur notre liberté d’action. Quitter le comité d’éthique du CIV est un acte fort, mais ce n’est nullement une déclaration de guerre à la profession. Et puis nous visitions les abattoirs bien avant la création du comité d’éthique !
www.oaba.fr
Luce Lapin
28 décembre 2010
lucelapin@charliehebdo.fr

Le site officiel de Charlie Hebdo

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24 décembre 2010

Réveillon - par Bauer - décembre 2010

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Dessin de Bauer extrait de son nouveau site.

21 décembre 2010

Chasses à courre bénies, plus près de toi, mon Dieu… - Charlie Hebdo - 21/12/10

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Novembre 2009 : Corme-Écluse, Charente-Maritime. Novembre 2010 : Bouillé-Loretz, Deux-Sèvres. Avec la bénédiction de saint Hubert, qui, c’est bien pratique, ne risque pas de leur reprocher de le retourner dans le mauvais sens… celui qui les arrange.

Le 28 novembre 2009, à Corme-Écluse (Charente-Maritime), après une messe de la Saint-Hubert, les équipages ont été bénis avant que démarre la chasse à courre, suivie par les habitants, certains à pied, d’autres à vélo ou encore en voiture — sortez les 4x4, parce que, quand même, un peu d’écologie, entre deux cartouches de plomb, c’est bon pour la planète. La bête traquée, et ainsi mise hors d’état de nuire, était un dangereux quadrupède : il s’agissait d’un lapin. Pardon, je me trompe, c’était un lièvre, animal beaucoup plus redoutable… Bravo, l’Église, bravo, la charité chrétienne.
Au Royaume-Uni, la chasse à courre est interdite depuis 2004. Le 16 décembre 2009, cette interdiction a reçu à Strasbourg « un plein et total soutien de la Cour européenne des droits de l’Homme, qui [a jugé] cette pratique ancestrale “cruelle” », nous apprenait l’AFP. En novembre dernier, une chasse à courre a été organisée à Bouillé-Loretz par l’ACCA, Association communale de chasse agréée, avec célébration d’une messe de Saint-Hubert et bénédiction de la meute. La Convention Vie et Nature pour une écologie radicale, qu’on ne peut pas vraiment accuser d’être « cul-bénite », a réagi, par la voix de sa référente régionale, dans une lettre ouverte et commune aux élus locaux et à l’abbé Métais, qui a béni l’équipage :
« […] La chasse est en fait aujourd’hui un loisir, elle se décline comme une distraction qui consiste à traquer et tuer des animaux sauvages (ou d’élevage relâchés) étiquetés “gibier” pour les besoins de la cause ; […] nous assistons à une diversification et à une remise au goût du jour de formes de chasse archaïques et inadaptées, indignes de l’homme moderne du XXIe siècle. […] La célébration de messes de Saint-Hubert, avec bénédiction des équipages de chasse à courre, en guise de validation, voire d’absolution, des futures exactions envers l’animal sauvage traqué, les chiens et chevaux souvent malmenés, le spectateur involontaire horrifié…, nous paraît en totale contradiction avec l’esprit religieux d’amour partagé pour toutes les créations, si humbles soient-elles, de Dieu ! D’ailleurs, saint Hubert lui-même n’a-t-il pas renoncé à chasser, lorsqu’un cerf lui apparut une croix entre les bois ? Le peintre Jan Brueghel a illustré ce célèbre repenti dans la glorieuse toile La Vision de saint Hubert […]. »
www.ecologie-radicale.org
collectif pour l’abolition de la chasse à courre : www.abolitionchasseacourre.org

Luce Lapin
18 décembre 2010
lucelapin@charliehebdo.fr

Le site officiel de Charlie Hebdo

15 décembre 2010

Tétras-lyres, menacés, mais chassés - Charlie Hebdo le site - 14 décembre 2010

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Depuis plus de vingt ans, les populations de tétras-lyres ne cessent de régresser en France. Classés «espèce en déclin» sur la liste rouge des oiseaux de France, les «petits coqs de Bruyère» ont perdu près de 50% de leurs effectifs en France depuis les années 70.

Ainsi, leur disparition dans les Ardennes est considérée comme inéluctable. Dans le massif alpin, les effectifs sont en constante régression, et s’écroulent dans certaines zones (- 70% en vingt ans). Cet oiseau montagnard, très fragile, est menacé par le développement des activités humaines telles que le tourisme, le surpâturage, les sports et loisirs «de nature», les aménagements routiers en montagne qui détruisent son habitat et morcèlent son aire de répartition. Pourtant, la pression exercée par le lobby cynégétique conduit au maintien de la chasse de cette espèce en voie de disparition, sur sept des neuf départements français où elle est présente, dans les zones Natura 2000, et même dans les réserves naturelles de la Région Rhône-Alpes. Forte de ces constats, l’ASPAS, Association pour la protection des animaux sauvages, a demandé l’intervention du Conseil de l’Europe en saisissant le comité permanent de la Convention de Berne (Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe, 1979).
Devant cette situation alarmante, le comité, lors de sa réunion annuelle du 6 au 9 décembre 2010, a enjoint l’État français à produire un rapport sous deux ans sur la situation du tétra-lyre en France. Ce rapport permettra de mettre en exergue le déclin de cette espèce et l’absence totale de réaction appropriée de la part de l’État français qui continue d’autoriser des actes de destruction directs sur une espèce en mauvais état de conservation. Ce gouvernement bafoue même les avis des scientifiques à ce sujet : le préfet de la Drôme vient de mettre un terme au moratoire de la chasse au tétra-lyre sur la réserve des hauts plateaux du Vercors, qui avait été demandé par le Conseil scientifique de la réserve. Moratoire qui avait été avalisé par le CSRPN (Conseil scientifique régional de protection de la nature) !
L’ASPAS dénonce le soutien inconditionnel apporté aux chasseurs par les pouvoirs publics sur tous les dossiers, y compris ceux concernant les espèces en très mauvais état de conservation. Voilà une bien curieuse façon que l’État français a choisie pour clore l’année de la biodiversité. L’ASPAS salue le Conseil de l’Europe pour le sérieux avec lequel il suit ce dossier.
Pierre Athanaze
Président de l’ASPAS
www.aspas-nature.org

Le site officiel de Charlie Hebdo

10 décembre 2010

Les tueurs règnent sur le pays - Charlie Hebdo le site - 7 décembre 2010

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Les citoyens s’étonnent et protestent contre la grossière propagande prochasse que relaient quelques journalistes de France 2, cependant que d’autres s’offusquent d’apprendre que le président des chasseurs a été nommé par le gouvernement le 15 novembre dernier au Conseil économique et social.

Dans le même temps, des habitants de nos campagnes, victimes des exactions cynégétiques, découvrent qu’en milieu rural leur sécurité, leur quiétude, leurs droits fondamentaux sont bafoués au profit de la caste des porteurs de fusils qui occupe l’espace. Bien sûr, le fait de chasser sur le terrain d’autrui constitue une contravention de cinquième classe, mais combien de procès-verbaux sont-ils dressés chaque année ? Le tir par arme à feu en direction des habitations et à portée de fusil est prohibé, ainsi que le tir sur les routes et chemins publics. Mais quelle répression salutaire sanctionne ces manquements ?
Ortolans et pinsons figurent sur la liste nationale des espèces protégées dont la destruction intentionnelle constitue un délit correctionnel. Très bien. Mais qui rappellera la loi aux quelques centaines de braconniers landais qui, au vu et su des autorités tolérantes, piègent ces petits oiseaux que tout homme hominisé protège et nourrit en hiver ? L’argent public fut affecté massivement à des « plans ours » dans les Pyrénées. Il fallait le faire. Mais ceux qui furent les bénéficiaires de cette générosité citoyenne s’évertuèrent à ne protéger qu’une espèce, très «nuisible»: le tueur d’ours. Des députés français déposent régulièrement, histoire de faire plaisir aux protecteurs des animaux, des propositions de loi éclairées, progressistes, généreuses, portant l’abolition de la torture tauromachique ou cynégétique, propositions de loi qui ne seront jamais débattues par ce Parlement. Bravo. Mais pourquoi ces élus s’abstiennent-ils prudemment d’intervenir lorsque leurs collègues fossilisés délirent pour la chasse en faveur de laquelle une loi nouvelle est adoptée tous les 18 mois? Seuls deux députés Verts protestent contre les dérogations, faveurs et avantages conférés à ceux qui par le fusil ou les grands travaux endeuillent la Nature.
À la tête de l’État, parmi les ministres, dans les assemblées parlementaires, les taste-mort ont leurs zélés défenseurs qui gardent jalousement les privilèges féodaux d’infimes minorités imposant leurs lois à une large majorité ignorante des turpitudes du Pouvoir aux ordres des lobbies contre Nature. Face à cette dictature de fait, seule une attitude de fermeté doit prévaloir. Ce défaut de fermeté de la part des protecteurs du vivant explique nos constants échecs des trois dernières décennies. Depuis la grande loi 76629 du 10 juillet 1976, relative à la protection de la Nature, aucun progrès n’est intervenu en ce pays, si l’on exclut les avancées imposées par des directives européennes. Simple exemple, pour évoquer la mort loisir, une réforme (j’emploie ce terme non pas dans son acception dévoyée de Régression) s’impose avant toute autre : démanteler les structures corporatistes de la chasse héritées de l’ordonnance Pétain du 28 juin 1941, publiée au Journal officiel de l’État français du 31 juillet, ayant créé les sociétés départementales des chasseurs. En effet, à l’instar de toute activité, ce loisir doit s’organiser en libres et concurrentes associations. Dès lors, privé d’une représentativité artificielle et des moyens financiers corrélatifs, le monde de la chasse n’apparaîtra plus que pour ce qu’il est: une troupe vieillissante en cours de marginalisation.
Par-delà la mort loisir, le respect des animaux, la récusation de la cruauté en général, passent par une politisation du problème. La cause du vivant est un enjeu éthique, donc politique. Car il ne s’agit pas de nourrir une vision purement animalière. L’empathie englobe l’ensemble des êtres sensibles, incluant l’humain, surtout lorsque par son âge, sa faiblesse, il s’avère vulnérable et s’expose à l’exploitation et à la cruauté des hommes non encore hominisés. Rien n’évoluera sans un changement de la composition partisane des assemblées, car, dans le silence, subrepticement, les lobbies de la mort et de «l’aménagement du territoire» gangrènent l’État conservateur, termites infestant le Parlement, l’exécutif, des organes de presse propriétés privées d’intérêts nocifs.
Rares sont les médias, tel Charlie Hebdo, échappant à l’imposture de la propagande. Le changement salutaire viendra-t-il bientôt ? La voix claire, ferme et sereine du biocentrisme, chère à notre regretté ami Jean-Claude Hubert, percera-t-elle bientôt le mur de la honte que lui opposent les censeurs ?
Gérard Charollois
5 décembre 2010
Président de CVN (Convention Vie et Nature).
Mouvement d’écologie éthique et radicale pour le respect des êtres sensibles et des équilibres naturels.
www.ecologie-radicale.org

Le site officiel de Charlie Hebdo

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30 novembre 2010

Envers et contre toute raison - Charlie Hebdo le site - 30 novembre 2010

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Le site officiel de Charlie Hebdo

17 novembre 2010

L’Unicef-France et la promotion de la corrida auprès des enfants - 16/11/10

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31 octobre 2010

Les sophismes de la corrida (I) - Charb - Charlie Hebdo le site - 26/10/10

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10 octobre 2010

Le faux poisson d’avril de Greystoke - Catherine - Charlie Hebdo le site - 5/10/10

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29 septembre 2010

Maintenant... - Charb - Charlie Hebdo le site - 28 septembre 2010

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