Les chasseurs embusqués derrière les parlementaires - Charlie Hebdo - 170511
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Le déni au service de l’illusion - Charlie Hebdo le site - 12 avril 2011
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Languedoc-Roussillon, une école taurine... - Charlie Hebdo le site - 9 mars 2011
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Les français très concernés par l'actualité du Maghreb - par Cabu - 2 mars 2011
Extrait du site Scorbut.be
Parc de La Tête d’or... - Charlie Hebdo le site - 23 février 2011
Parc de la Tête d’or : les deux éléphantes porteuses de la tuberculose Il y a plusieurs jours, nous apprenions que les éléphantes du parc de la Tête d’Or, à Lyon, [étaient porteuses] de la tuberculose, maladie contagieuse et transmissible à l’homme. Les animaux appartenant au cirque Pinder, il a été demandé à Gilbert Edelstein, directeur du cirque, de les récupérer. Nous pouvions lire la réaction de monsieur Edelstein dans de nombreux médias: «Le directeur du zoo veut se débarrasser de mes éléphants. J’en veux pour preuve que le test n’est pas du tout obligatoire. Ce n’est pas comme la fièvre aphteuse par exemple. Il savait qu’en le faisant, il trouverait quelque chose» (leprogrès.fr du 16 février). Monsieur Edelstein met en lumière l’aspect facultatif du dépistage de la tuberculose. Il est pourtant démontré scientifiquement et étudié dans les écoles vétérinaires que le confinement, la promiscuité, le changement de climat, et les stress multiples favorisent le développement de maladies infectieuses comme la tuberculose. Les éléphants de cirques et de zoos sont très fortement exposés à ces contraintes, et ces milieux sont donc les plus favorables au développement de la tuberculose. De plus, l’éléphant peut être contaminé par un être humain (personnel, visiteur). Dans les cirques et les zoos, les éléphants développent également des troubles du comportement comme la stéréotypie. On constate ce phénomène chez les éléphants du parc de la Tête d’or, qui balancent leur tête de gauche à droite. Cette maladie est principalement due à l’ennui lié à la détention, aussi bien dans les cirques que dans les zoos. Les éléphantes du parc sont donc condamnées à finir leur vie dans un environnement totalement inadapté, qu’il s’agisse de l’enclos du parc de la Tête d’or ou de la cage du cirque Pinder, à moins qu’elles ne soient directement euthanasiées. Étant donné les connaissances que nous avons sur la détresse de ces animaux rendus malades, n’est-il pas temps de réagir et de prévenir ce genre de situation ? Peut-on encore accepter la captivité d’animaux sauvages dans les cirques et les zoos ? Peut-on encore parler de préservation d’espèces menacées si cela revient à enfermer et à exhiber quelques individus, à les exposer ainsi à des risques pathologiques pour finalement les euthanasier ? De plus en plus de pays répondent non à ces questions et interdisent la détention d’animaux sauvages dans les cirques ou les zoos, comme la Chine, la Norvège, l’Autriche, le Brésil… Certaines communes françaises interdisent également la présence de cirques détenant des animaux sauvages, dont deux communes du Grand Lyon, Vernaison et Chassieu. |
Brian Mordasini 17 février 2011 Dignité animale www.dignite-animale.com Sources : www.code-animal.com oatao.univ-toulouse.fr www.leprogres.fr |
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Arracher les couilles... - par Charb - Charlie Hebdo le site - 25 janvier 2011
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Les animaux font-ils les frais de l'humanisme ? - Sur France Culture - 18/01/11
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Émission France Culture ( Écouter ) |
Que reste-t-il du « propre de l’homme » si, comme nous l’expliquent les éthologues, les animaux apprennent à communiquer, comme les oisillons, ou le fameux bonobo Kanzi ; s’ils développent des outils et transmettent des savoir-faire acquis, comme les macaques laveurs de pomme de terre découverts par Jane Goodall ou les chimpanzés casseurs de noix du Parc de Taï ; s’ils manifestent un sens de l’humour, comme le pense Dominique Lestel de certains grands singes ; s’ils apprennent à jouer aux jeux vidéos, comme on l’a observé dans plusieurs zoos ; s’ils décorent leur habitat, comme l’oiseau à berceau d’Australie qui peint le sien… et j’en passe. Est-ce le prolongement des discussions en cours sur les responsabilités de l’homme envers son milieu naturel ? Est-ce la passion de l’égalité tocquevillienne qui fait que nous ne supportons plus que les animaux eux-mêmes puissent nous être inférieurs ? Depuis quelques semaines, nous sommes bombardés d’essais, de théories, de revues, sur ce qui est en train de devenir « la question animale ». Il faut dire que l’animal nous pose des questions sur nous-mêmes qui sont terriblement déstabilisantes. Comme elle semble lointaine, l’époque où l’homme, en traçant une frontière entre l’animal et lui-même, pouvait se proclamer maître de l’univers, élu de Dieu… ou de la sélection naturelle ! L’époque où l’humanisme cartésien assignait à l’animal un statut en rien différent de celui de l’automate… Les rapports entre l’homme et l’animal posent en effet de multiples questions. Juridique : faut-il mettre les animaux et lesquels sous la protection du droit et des juges ? Morale : est-il légitime de produire des animaux de manière industrielle à seul fin de les tuer pour en manger la chair ? Philosophique : pouvons-continuer à prétendre que la capacité à l’abstraction, la raison, nous rendent supérieurs aux autres mammifères, nos cousins ? Sommes-nous des animaux comme les autres ? On voit que l’humanisme traditionnel est en ce moment mis au défi. Présentation : Brice Couturier, Louise Tourret Invités : Jean-Baptiste Lecuit, théologien, chargé de la recherche à la Faculté de Théologie de Lille Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, philosophe et politologue. Yves Christen, biologiste Damien Baldin, historien à l'EHESS, spécialiste de l'histoire des animaux domestiques, notamment co-auteur du rapport de l'INRA "Douleurs animales : les identifier, les comprendre, les limiter chez les animaux d’élevage" paru en 2009. |
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Les malades, vrais cobayes de l’industrie pharmaceutique - Charlie Hebdo le site
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Une époque bien peu moderne - Charlie Hebdo le site - 4 janvier 2011
Pendant que le système idéologique de «L’Argent d’abord» naufrage et putréfie la société, nos contemporains se divertissent avec des débats totalement anachroniques. Débats dignes du Moyen Âge européen, époque où ce continent souffrait des bûchers et ordalies générés par une religion en phase éruptive, comme peut l’être l’islam d’aujourd’hui dans d’autres régions de la planète. Islamophiles et islamophobes s’affrontent sur un arrière-fond éminemment politique. Une religion devient acceptable lorsqu’elle se mue en volcan d’Auvergne et cesse d’exiger des martyrs, des sacrifices, des guerres saintes, des exterminations d’infidèles. Les peuples qui s’imaginent retrouver dans une quelconque religion un remède à leurs humiliations se trompent, au même titre qu’un toxicomane s’illusionne à apaiser ses manques par la consommation de sa drogue. L’athéisme n’exige pas que l’on tue dieu, puisqu’on ne saurait tuer une illusion, mais qu’on le ramène à la stricte sphère privée. Conformément à notre éthique, les articles 9 et 10 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme [et des libertés fondamentales] proclament, fort opportunément, la liberté de pensée, d’accomplissement des rites, d’expression des convictions. Dès lors, le droit doit garantir la liberté religieuse, impliquant la liberté pour chacun de vivre selon les prescriptions de sa secte, sous la réserve toutefois que l’exercice de cette liberté ne se fasse pas au détriment de la liberté d’autrui et de la vie des êtres sensibles. Je dis : respect de la liberté et de la vie des êtres sensibles. Or un mouton égorgé ne perd connaissance que 30 secondes après l’ouverture de sa gorge et le bœuf au bout de 14 minutes, selon un communiqué d’un groupement de vétérinaires. Cela condamne l’abattage rituel des israélites et des musulmans, au même titre que sont condamnables les bénédictions de chasses à courre ou de corridas par les prêtres chrétiens. Je serais adepte d’une quelconque secte, confidentielle et groupusculaire ou ayant réussi à capter des milliards de soumis, je m’interrogerais sur le fondement éthique de mon temple. Pourquoi ces religions diverses ont-elles pour actes fondateurs des supplices, des égorgements, des crucifixions, des guerres exterminatrices d’impies ? Pourquoi les divers dieux n’ont-ils pas offert aux humains leurs meilleures jouissances, leurs plus délicats plaisirs, leurs plus agréables douceurs ? Pourquoi les fondateurs de mythes célébrèrent-ils la souffrance en lui conférant une valeur rédemptrice ? Pourquoi inventèrent-ils une culpabilité collective que l’humain doit expier indéfiniment ? […] Il n’y a rien à racheter. Le sang, la souffrance, le malheur ne lavent aucune faute par ailleurs imaginaire. Nul n’est coupable et ne doit expier et point n’est besoin d’ajouter de la douleur et de l’effroi au monde. […] Alors, réponse au débat sur l’islamisation : Qu’est-ce qui régira la société de demain ? La charia islamiste ou les valeurs de la démocratie chrétienne ? Battons-nous pour que ce ne soit ni l’une ni l’autre. […] |
Gérard Charollois 26 décembre 2010 Président de CVN Convention Vie et Nature pour une écologie radicale www.ecologie-radicale.org |
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La souris qui chante - Brève Charlie Hebdo
Des chercheurs japonais viennent de fabriquer des souris qui chantent. Pas comme Michel Sardou ou Lara Fabian, mais comme un canari ou un rossignol, ce qui n'est déjà pas si mal. Pour y arriver, ils ont croisé des souris génétiquement modifiées sur plusieurs générations, et c'est par hasard qu'ils sont tombés sur le prodige. «Un jour, nous en avons découvert une qui chantait comme un oiseau. Cette capacité à gazouiller se transmet à la descendance», rapporte Arikuni Uchimura, de l'université d'Osaka. Ces travaux pourraient servir à comprendre les origines du langage humain. Parce qu'un oiseau chante en assemblant des notes, de la même manière que nous, les mots. Et les souris étant des mammifères, elles sont plus proche de nous que les piafs. La prochaine étape sera-t-elle de fabriquer de vraies souris qui parlent ? Si c'est le cas, il ne faudra pas s'étonner que les premiers mots qu'elles prononcent soient pour traiter les scientifiques de sadiques. |
Brève Charlie Hebdo du 29/12/10 par Antonio Fischetti |