Les derniers mots de Bettencourt - par Riss - Charlie Hebdo site - 22 sept. 2017
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Tronche de CAC - Brève Le Canard enchaîné
Pauv' sociétés du CAC 40 : en 2012, leurs profits ont dégringolé. Un quart de moins qu'en 2011. Moitié moins qu'en 2007. Ah, crise cruelle ! Combien leur reste-t-il de piécettes. Trois fois rien : 53 milliards d'euros ! En tête, le pétrolier Total avale encore 10,7 milliards de bénef. Juste après vient... une banque, BNP Paribas, avec 6,6 milliards de profits. La crise bancaire n'aura pas trop duré... Certains géants se portent même comme un charme. Les bénéfices ont bondi de près de 5% pour Sanofi, qui se fait 5 milliards de gras, de 10% pour L'Oréal et de 18% pour LVMH. Et, si des ménages fauchés galèrent pour payer leur note d'électricité, EDF, lui, ne grelotte pas trop : en hausse de 10%, ses profits, qui s'élèvent à 3,3 milliards, le tiennent bien au chaud. Ca fait plaisir, toutes ces bonnes nouvelles, au coeur de la morosité... |
Brève Le Canard enchaîné du 06/03/13 |
Des pépites dans les ordures - Brève Canard enchaîné
Un récent rapport de la Cour des comptes vient de le rappeler, nos factures de déchets ne cessent de flamber : 6% d’augmentation par an en moyenne au cours des dernières années. La charge représente aujourd’hui 124 euros par habitant. Parmi les incinérateurs de crédits, le groupe Eco-Emballages perçoit une redevance des entreprises, puis finance la collecte et le traitement des emballages ménagers. Or cet organisme parapublic prend quelques libertés avec la loi. Les textes prévoient que ce tri-recyclage, qui coûte près de 1 milliard par an, doit être entièrement couvert par les redevances des entreprises. Mais, à l’occasion du Grenelle de l’environnement, Eco-Emballages a obtenu de faire baisser la part des entreprises. Après un puissant lobbying des boîtes contributrices (Coca-Cola, Danone, Nestlé, L’Oréal, etc.), il a été convenu de ne les taxer qu’à hauteur de 640 millions. Le reste ? A la charge des consommateurs, via les taxes et redevances sur les ordures ménagères. Mieux, rapporte le mensuel « Environnement & Technique » (octobre 2011), dirigeants et actionnaires d’Eco-Emballages fêtent dignement cette victoire. En 2010, son directeur général a fait passer son salaire annuel de 141 000 à 233 000 euros ! Et, cette année, les administrateurs, qui assuraient naguère leurs fonctions bénévolement, viennent de s’octroyer de jolis jetons de présence : en moyenne, 1 000 euros par personne et par réunion. Sans doute une façon de récompenser leur vigilance. En 2008, en effet, la direction de l’organisme a avoué avoir placé durant des années sa trésorerie dans des produits toxiques et douteux. Bilan : déjà 17,5 millions perdus, et sans doute plus de 30 millions à terme. Une partie des administrateurs actuels étaient déjà présent lors de ces acrobaties. Tant de savoir-faire méritait d’être valorisé, comme on dit dans le joli monde des déchets… |
Brève Canard enchaîné du 09/11/11 |
Sexe, Fric et Rock n'Roll - par Cabu - Charlie Hebdo N°945 - 28 juillet 2010
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Les affaires qu'on enterre - par Charb - Charlie Hebdo N°944 - 21 juillet 2010
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La justice va entendre Liliane Bettencourt - par Dilem - 19 juillet 2010
Dessin de Dilem extrait de TV5.org